Merville

D’origine gallo-romaine, le nom de Merville signifie ville d’Omer, du nom d’un propriétaire d’une de ces terres libres et indépendantes.Lieu enchanteur par sa position et le climat, le territoire de Merville offrait à une communauté des terres propices à l’agriculture. C’est un sol riche et fécond, arrosé d’un côté par une rivière (La Save) et de l’autre côté par un fleuve (La Garonne). Là, sur un vaste plateau, qui va se perdant dans la vallée de la Save et dont les pentes descendent vers la Garonne, on jouit d’un air salubre, qu’entretiennent de verdoyantes prairies et d’épais ramiers.
Trois communautés ne tardèrent pas à se former sur son étendue : HOMERVILLE, MAYRAS et FOURCLENS. Mayras et Fourclens se confondirent plus tard avec Merville à partir du XVIème siècle, qui occupait, comme aujourd’hui, le centre du territoire.

Le village, fortifié, fut détruit une première fois par le Prince Noir en 1359 puis reconstruit sur l’emplacement du château actuel, mais il fut à nouveau déplacé au XVIIIème. En 1271, Merville s’unit à la couronne par l’intermédiaire du Comte de Toulouse. Les territoires furent délimités en 1272 par l’abbaye de la Capelle et, en 1278, par l’abbaye de Grand-Selve. Le 14 avril 1307, le roi céda la seigneurie de Merville à Bertrand Jourdain de l’Isle, seigneur de Launac. Les coutumes furent rédigées le 26 avril 1307 et complétées en 1317 et 1320. En 1349, Merville fut ravagée par les Anglais. En 1594, M. de Thémines assiégea la ville et l’occupa après sa capitulation. La seigneurie passa alors aux mains de la famille Pérusse des Cars avant d’échoir, en 1734, à Henri-Auguste de Chalvet Rochemonteix. Cet homme, qui était propriétaire d’un château à Merville, décida alors de se faire construire une nouvelle demeure. Il fit déplacer les habitants, raser le village et les deux châteaux qui s’y trouvaient et combler les anciennes douves. C’est ainsi que naquit le château que nous connaissons actuellement.

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