Lambersart sort de l’inconnu en 1101, dans un texte de donation de l’autel de Lambersart, le bois défriché de Lambert, à la Collégiale Saint Pierre de Lille. Situé au bord des Weppes, le Bourg historique correspond à l’ancien village agricole de Lambersart.
Tardivement urbanisée, Lambersart appartient au destin commun des villages limitrophes des grandes villes et connaît un développement fulgurant au XIX°siècle. Cet essor s’inscrit dans une longue continuité historique où nos ancêtre sont laissé peu de traces pendant de longues années. Les vestiges sont rares, même l’église du Bourg, Saint Calixte, est récente. Seule la borne militaire de 1670 constitue un témoignage du passé tout comme les ruines du Colysée Royal de 1787. Émergent du passé récent, les villas et châteaux de l’éclectisme de la fin du XIX° siècle. Ce patrimoine paysager et urbanistique remarquable constitue un des fleurons de la ville.
Blanchisseries, briqueteries et industrie textile favorisent le développement économique et démographique de la ville à la Belle époque. Ce passé industriel subsiste dans le tissu de la ville. Des quartiers en portent le témoignage comme à Canteleu. De la cité jardin des années 1930 aux lotissements des années 1960, tous ces quartiers donnent à notre cité son caractère diversifié et élégant. La mise en valeur des berges de la Deûle et la construction du Colysée attire désormais les habitants de la métropole. L’installation d’activités tertiaires au Pont Royal à proximité de la Citadelle de Vauban montre l’intérêt de la situation géographique et le dynamisme économique du secteur. Identité, mémoire, patrimoine, trois mots clefs de la vocation touristique de notre ville.
Texte de Claude Reynaert