« Ces chroniques reprennent très exactement les lettres d’Algérie et du Maroc que j’ai écrites à ma famille de 1953 à 1958.
J'ai décidé de les publier pour livrer mon témoignage sur des choses vécues comme appelé pendant dix-huit mois, et rappelé dans les montagnes de l'Ouarsenis, pendant six mois.
« Si ce “Déchirement” peut montrer à des générations qui n’ont connu ni l’armée, ni la guerre, le caractère inacceptable et vain du recours à la violence, je m’en réjouirai. Le plus absurde de ces années que l’on avait baptisées du nom de “pacification”, c’est que deux grands pays, la France et l’Algérie, n’ont pas trouvé le chemin d’une vraie collaboration politique, d’une entente de leurs deux peuples, pourtant si nécessaire pour ces deux nations et pour l’Afrique tout entière. »
Jérôme Monod
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