Beteleux, tel est le doux sobriquet qui caractérise aussi les gens du Nord-Pas-de-Calais qui n’ont (eu) de cesse de faire participer leurs bêtes à leurs fêtes…
Afin d’en garder la mémoire, il devient urgent de parler de ces jeux populaires mettant des animaux sur le devant de la scène.
Ce sont les coqs (lire Les joutes aux coqs, du même auteur) et, plus précisement dans Pigeon Vole, d’autres champions qu’entraînent des éleveurs dans un espoir de se garantir une forme d’hégémonie : les pigeons, les pinsons ou les chiens ratiers. A côté d’eux, il y a les exclus, tels le chat ou l’oie, appartenant au panthéon des religions païennes et que l’on a longtemps punis publiquement sous forme rituelle pour exorciser la communauté concernée.
A travers ces pratiques, chacun appréciera le chemin parcouru par les sociétés protectrices des animaux.
L’ouvrage de Jacques Messiant est présenté comme étant une bonne recherche. Il est richement illustrés par de nombreuses photographies en quadrichromie.
Jacques Messiant
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