L'homme appartient à la nature ; son idéologie vandale ne peut ignorer indéfiniment les différentes lois biologiques qui la régissent. Il ne l'a que trop fait ; aussi le voit-on aujourd'hui s'efforcer de restaurer cette conscience écologique, qu'avait su développer l'homme prétendument primitif qui, commensal de son milieu, respectait davantage les principes écologiques dans sa vie quotidienne. Le citadin moderne, par contre, est cybernétique. Il gouverne un écosystème artificiel, anomique et gadgetisé, certain de pouvoir subsister en dehors du monde et des solidarités naturelles dont il ne reconnaît plus les règles. Aussi sa vie est-elle pleine d'aspirations contradictoires et insatisfaites ! La rupture n'est pas que technique et sociologique, elle est également éthique. Une éthique neuve, plus « écologique », est actuellement en gestation. De la biologie à l'éthique, en passant par la géographie, la sociologie et la technologie, ce livre s'efforce de faire le tour de la question.
Georges-Edouard Bourgoignie
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