Blessé à la bataille de Verdun, cet homme politique consacrera toute son énergie pour venir en aide aux anciens combattants et victimes de toutes les guerres.
André Maginot, conscient des drames provoqués par ce long et sanglant conflit, préconise, dès 1917, la création d'un ministère chargé des pensions primes et allocations de guerre. La France avait enregistré 1 400 000 tués et comptait quelques 3 000 000 blessés. Il fait régler trois millions de dossiers ainsi que celui des veuves, des orphelins et des ascendants. Il fait entreprendre le regroupement des sépultures militaires. Il négocie âprement la gratuité des soins aux mutilés avec les professions de santé ainsi que des réductions de tarif avec les compagnies de chemin de fer.
Le monde combattant lui doit également la création de l'Office national des mutilés (2 janvier 1918), la loi reconnaissant le droit à réparation de toutes les catégories d'anciens combattants et victimes de guerre (31 mars 1919), la création de la carte du combattant (18 décembre 1926) et la loi reconnaissant la qualité de combattant volontaire (6 avril 1930). Enfin, lors du second anniversaire de l'armistice, André Maginot décide de faire inhumer à Paris, sous l'arc de triomphe, le corps d'un soldat inconnu choisi au cours d'une cérémonie à la citadelle de Verdun. Et c'est le 11 novembre 1923, alors qu'il est ministre des pensions, qu'il allume la flamme éternelle du souvenir sur la dalle sacrée.
L'œuvre sociale d'André Maginot, cet homme illustre, est considérable. Elle se perpétue de nos jours par les nombreuses actions, humanitaires, de solidarité et de mémoire, que mène sans relâche, la Fédération Nationale André Maginot.
André Maginot
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