Villeneuve d'Ascq

Villeneuve d’Ascq est née de la fusion, le 25 février 1970, des trois communes d’Annappes, Ascq et Flers-lez-Lille. Elle tient de cette union sa devise en latin «Tres in uno» (Trois en un).

L'origine du nom de la ville

Dans la nuit des Rameaux, du 1er au 2 avril 1944, les Ascquois sont réveillés par une détonation. Cette nuit fut la plus longue de l’histoire d’Ascq. 86 hommes de 15 à 74 ans furent massacrés par les hommes de la 12ème SS-Panzer Division Hitlerjugend en représailles d’un acte de sabotage réalisé par le « groupe d’Ascq » appartenant au mouvement Voix du Nord, sabotage qui visait, en réalité, un train de marchandises allemand.
Pour perpétuer le souvenir des massacrés, les Ascquois élèvent un ensemble monumental sur les lieux du drame, inauguré en 1955. En 1970, lorsque les communes d’Ascq, Annappes et Flers fusionnent, le nom de Villeneuve d’Ascq est choisi en lieu et place de Villeneuve-en-Flandre pour ne jamais oublier le destin tragique des victimes.

L'aménagement de la ville nouvelle

De 1969 à 1983, l’aménagement de la ville est confié à l’EPALE (établissement public d’aménagement de Lille-Est).

Le Triolo est le premier quartier de la ville nouvelle à sortir de terre. En 1973, l'ORTF diffuse dans l'émission Nord actualité télé un reportage sur la construction du quartier :

En 1975, FR3 Lille consacre un reportage à l'avancée des constructions de la ville nouvelle : les infrastructures scolaires, les logements et le futur stade (Stadium) sont abordés :

Conçue comme un lieu culturel dans le cadre de la création de la ville nouvelle, La rose des vents est inaugurée en 1976 dans le quartier Hôtel-de-Ville. Le journal télévisé de FR3 Nord-Pas-de-Calais lui consacre un reportage le 3 octobre 1981 :

Élus et habitants vont participer pleinement pour faire exister Villeneuve-d'Ascq, parfois au terme de débats et de batailles acharnés pour garder la maîtrise du développement de la ville, surtout après 1977.
Si les aménageurs de l'EPALE n'ont pas toujours évité les décisions technocratiques et certaines erreurs, la ville nouvelle fut globalement une réussite, grâce aussi à la volonté des élus de refuser le gigantisme à la mode à l'époque. La ville a été un terrain pour les innovations urbaines et techniques : habitat intermédiaire, chaîne des lacs, métro automatique.

Elle a depuis 1983 abandonné son statut de ville nouvelle.

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