Marchiennes

On ne peut évoquer le nom de Marchiennes sans tout de suite penser à son abbaye bénédictine fondée au 7ème siècle. Mais bien peu savent que la ville et son monastère subirent à la fin du 1er millénaire de nombreuses invasions normandes. Flamande depuis 863, l’abbaye dépendra du Comté de Flandre jusqu’au 13ème siècle lors duquel elle passa au Royaume de France. En 1349, la Peste Noire s'abbatit sur Marchiennes et décima plus du tiers de la population.
Puis la ville passa sous la domination des Ducs de Bourgogne à la fin du 14ème siècle, pour dépendre ensuite de la Maison d’Autriche durant deux siècles. La Renaissance fut marquée par le passage de l’abbé Jacques Coëne, de 1501 à 1542, qui restaura l’abbaye.

Sous Louis XIV, la ville, alors sous domination hollandaise depuis 1710, retourna aux Français après le siège de juillet 1712, retour définitif signé en 1713 lors du Traité d'Utrecht. Pendant ce siège, l’abbaye subit alors de nouveaux dommages et fut en grande partie reconstruite au 18ème siècle par l'abbé François Hay. Deux ans après la Révolution française, soit en 1791, elle connut un démantèlement définitif, les moines quittant l’abbaye pour se réfugier à Cysoing. Située sur la place Charles de Gaulle, l’actuelle l’église paroissiale, de style néo-classique, fut quant à elle érigée à partir de 1811 et terminée en 1815.
Au cours des 19ème et 20ème siècles, Marchiennes se relève et voit son industrie se développer : mine, sucreries, tréfilerie… Mais les deux guerres mondiales lui causeront des dommages après lesquels la ville aura du mal à se relever.

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