Le Quesnoy

Le nom de la ville a été écrit au cours des siècles sous les formes différentes ci-après :

Caismoi, Caisnoit, Caisnoy, Caisnoyt, Caynoit, Chaynoct, Kaisnoi, Kaisnoit, Kanoyt, Kaynoit, Kesnoit, Keesnoit, Kesnoy, Quesnoet, Quesnoi, Quesnoit, Quesnoy, Quesnoyt, Quesnoy-le-Comte, Quercetum, Haymonis-Quercetum, Haimonchasnoit.

Du mot latin Quercitum, qui signifie : endroit couvert de chênes. La population n’était pas très dense à cette époque dans la région. La forêt était remplie de fauves et presque inhabitable. Par endroits, il y avait de vastes clairières permettant la culture et la vie. Il semble bien que ce soit le cas de la région du Quesnoy, où des défrichements avaient permis l’existence de quelque peuplade dont l’importance s’accrut lentement avec les siècles.

Au IXe siècle les Normands arrivèrent dans le pays. Ils se répandirent dans le pays qu’ils ravagèrent. Le territoire où allait bientôt ériger Le Quesnoy ne fut pas épargné. Ce territoire était alors un alleu portant le nom de Noflus, appartenant à la manse épiscopale de Cambrai. L’évêque Nicolas Ier, de Chièvres, vendit cette terre inculte et peu habitée au Comte de Hainaut Bauduin IV, en 1148. Bauduin IV, dit l’Édifieur, s’empressa d’élever un château-fort sur la Motte de Noflus pour établir sa domination sur la contrée qu’il venait d’acquérir.

L’alleu de Noflu fut agrandi par des acquisitions du Comte Bauduin IV, qui rassembla les habitants du voisinage au pied du château. Il les protégea alors par des murailles avec fossés en 1150. Cette date est celle de la fondation du Quesnoy. La Ville allait acquérir tout de suite une grande importance grâce aux comtes de Hainaut, et son histoire allait se lier à celle de ces puissants seigneurs.

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