Boulogne-sur-mer

Au début du 2ème siècle, un castrum est établi sur l’éperon rocheux dominant l’estuaire de la Liane ; en contrebas, dans l’anse de Brequerecque, les installations portuaires prennent place. La haute ville actuelle conserve la topographie générale du camp militaire dont l’enceinte est renouvelée au début du 4ème siècle.

La Ville du haut Moyen-Age s’implante dans cette configuration.

Au 13ème siècle une nouvelle enceinte se superpose aux murailles romaines dont le tracé est maintenu. En ville basse, le bourg s’organise autour de l’église Saint-Nicolas fondée au 12ème siècle.

La physionomie de Boulogne-sur-Mer change peu jusqu’au 18ème siècle. De grands travaux d’urbanisme débutent en 1869 et se poursuivent sous l’administration dynamique du maïeur Mutinot, permettant de resserrer les liens entre ville haute et basse. Celle-ci se concentre sur l’activité économique et entame alors son extension géographique et démographique pour devenir dès le 18ème siècle définitivement plus importante que la ville haute.

Au 19ème siècle, Boulogne-sur-Mer connait une très forte expansion urbaine dont profite la ville basse, la haute ville étant contenue derrière ses remparts préservés. En 1900, on compte 50 000 habitants, une population qui a quintuplé en moins d’un siècle. La Ville est attractive, elle bénéficie de l’excellente renommée des bains de mer, le tourisme se développe, les lieux de détente et de convivialité se multiplient.

La gare établie en 1848 et de nombreux monuments sont construits, liés à la vocation industrielle, portuaire, administrative, religieuse et touristique.

Pendant la seconde guerre mondiale, la ville subit la destruction massive de son port, du front de mer et des quartiers attenants. La reconstruction lui confère son visage actuel : le centre-ville, la reconversion de Capécure en zone portuaire et industrielle, le redressement du cours d’eau de la Liane, l’extension de l’habitat collectif en périphérie.

Affichage

Vendez vos livres

En savoir plus
Accepter