Bapaume

Bapaume, d'abord  attestée sous la forme «Batpalmis»  en 1142, puis «Batpalmas» en 1127, également «Batpalmen» ou «Bapalmen» en flamand, signifie «bats tes paumes» dans le sens «afflige-toi», à cause de la pauvreté du terrain ou de quelque dévastation passée. Jadis, l’expression «battre ses paumes» était un signe de désespoir, d’afflection et a donné quelques noms de lieux du type Bapaume, évoquant le désespoir du paysan qui travaillait pour peu.

Au carrefour de l’Artois, des Flandres et de la Somme, Bapaume a toujours occupé une position stratégique dans les divers conflits que la France a traversés. Dans l’histoire contemporaine de la commune, la bataille la plus marquante reste probablement la première Guerre Mondiale.
De Bapaume, au cœur de la ligne de front, il n’en restait qu’un vaste champ de ruines, notamment après la bataille de Bapaume qui s’est déroulée en mars et septembre 1918. L’hôtel de ville, qui rayonne sur le bourg, a d’ailleurs été entièrement détruit et reconstruit dans les années 1930.
Durant la seconde guerre Mondiale, Bapaume a aussi été le théâtre de nombreux combats et le Maire de la commune d’alors, Abel Guidet, fut membre de la resistance et déporté au camp de Gross-Rosen, où il mourut en 1944.
Commune chargée d’histoire, Bapaume s’est aussi distinguée par le passé en étant un des lieux de passage incontournables de nombreux rois pendant leurs déplacements dans l’Artois.
De par sa richesse architecturale et historique, son implantation géographique idéale, sur l’autoroute A1, à 1h30 de Paris, à moins de 30’ de deux gares TGV, au cœur de la grande région Nord Pas-de-Calais-Picardie, la ville de BAPAUME accueille déjà le siège social de nombreuses entreprises. 

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