M.-G. Micberth Guide des étrangers dans Douai 2015 Douai

Le livre d'histoire
Très bon état
Numéroté 14/300

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Descriptif

     On dit que la laideur de la nièce de Robert-le-Frison était telle que Baudoin le Jeune ne put se résoudre à l'épouser comme le stipulait le traité que les deux hommes avaient contracté. Douai cessa alors définitivement d'appartenir aux comtes de Hainaut. Située à la frontière entre la Flandre et la France, la cité fut très longtemps au cœur de guerres qui l'exposèrent à de multiples calamités. Á l'époque où la domination française se fit à peu près exclusivement sentir sur Douai, de 1212 à 1369, le commerce de la ville florissait. Les corporations d'arts et métiers se développaient, tandis que l'agriculture, encouragée, participait également à la prospérité de la ville. L'organisation régulière de l'échevinage et le développement des institutions communales remontent également au XIIIe siècle. Dès 1530, le gouvernement des Pays-Bas, après une longue enquête administrative, choisit Douai pour ériger un nouveau centre d'études théologiques afin de repousser les progrès de l'hérésie naissante. Inaugurée le 5 octobre 1562, l'université jeta un grand éclat sur la ville qui se montra fidèle à la foi catholique et aux rois d'Espagne pendant les guerres civiles qui marquèrent la fin du XVIe siècle. En 1580, les bourgeois de Douai furent attirés en grand nombre sous les murs de Bouchain, dans l'espoir de s'emparer de cette ville qui tenait alors pour les États : ils furent presque tous tués ou faits prisonniers. Cet épisode dramatique eut de lourdes répercussions durant de longues années. Le 7 juillet 1667, après cinq jours de siège, les Français prendront possession de la place. Le traité d'Utrecht assurera définitivement Douai à la France en 1713. Les historiens ne s'accordent pas tous sur l'origine de la fête communale de Gayant. Celle qui est retenue ici date du IXe siècle lorsque la ville, assiégée par les Normands, fut sauvée par un seigneur du voisinage. Aussi, en guise de reconnaissance, les Douaisiens sortent tous les ans de sa retraite le guerrier libérateur à la sature de géant. Ce Guide, très rare, conçu au milieu du XIXe siècle et destiné à tous les visiteurs, donne de nombreuses pistes sur les richesses de la ville, son organisation, l'activité de ses habitants. Son intérêt historique est largement complété par la reproduction de publicités qui témoignent de métiers disparus et de stratégies commerciales bien éloignées de notre monde moderne.

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