Chantal Guellaën-Vaast De Douai à l'Afrique du sud il y a 150 ans ou Adulphe Delegorgue (1814-1850) l'explorateur oublié 1989 - Douai - C58* REVL

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Descriptif

Grand explorateur et naturaliste français, Louis Adulphe Joseph Delegorgue est né à Courcelles-lès-Lens le 13 novembre 1814. Il descend d’une famille d’avocats et de procureurs arrageois au conseil d’Artois ; l’un de ses cousins (neveu de son arrière-grand-père Hadulphe Joseph Delegorgue), François-Joseph-Augustin (1757-1806), s’est toutefois tourné vers le métier des armes et a été tué, général de brigade, près de Raguse, après avoir participé à l’expédition d’Égypte.

Un goût pour la science et les voyages

Son père, Hadulphe Joseph Aubert Delegorgue, né à Arras en décembre 1780, est cultivateur et maire de Courcelles. Il meurt dès le 19 juillet 1818, suivi de peu par son épouse, Marie Louise Defontaine (le 5 août).

Orphelin à 4 ans, Adulphe est recueilli par son grand-père Pierre Louis Joseph Delegorgue (1751-1830), alors conseiller à la cour royale de Douai, après avoir été entre autres administrateur du département du Pas-de-Calais en 1791. C’est là qu’il passe toute sa jeunesse et fait ses études au collège. C’est en lui mettant entre les mains des objets d’histoire naturelle que son grand-père va diriger sans le savoir la vocation de son petit-fils.

Attiré par la science et rêvant de parcourir le monde, Adulphe s’engage à 16 ans, comme simple matelot, dans la marine marchande. Des mers du Nord à l’Atlantique et aux Antilles, son désir de voir des pays nouveaux ne fait que s’accroître, malgré la rudesse du métier.

Il rentre à Douai, malade, en 1837. Bénéficiant de la fortune familiale, il décide cependant de repartir, pour collectionner des spécimens de la faune d’Afrique méridionale. Il quitte ainsi Douai pour préparer son voyage à Paris, puis embarque le 10 mai 1838 à Bordeaux, en direction du cap de Bonne-Espérance.

Explorateur et collectionneur

De mai 1839 au 17 février 1844, il explore le désert du Grand Karoo, la Cafrerie, le Natal et les régions limitrophes, assistant aux luttes des Boers contre les Anglais ou séjournant au royaume zoulou, et recueille quantité de notions nouvelles relatives à la géographie et à l’ethnographie.

Habile tireur, surnommé "le tueur d’éléphants", il réussit à constituer une précieuse collection d’histoire naturelle (pachydermes, carnassiers, herbivores et oiseaux, etc.), qui rejoindra ensuite les galeries du Muséum à Paris, ainsi que des musées d’Arras et de Douai.

De retour en France en novembre 1844, il rédige la relation de son Voyage dans l'Afrique australe : notamment dans le territoire de Natal, dans celui des Cafres, Amazoulous et Makatisses, et jusqu’au tropique du Capricorne exécuté durant les années 1838, 1839, 1840, 1841, 1842, 1843 & 1844 accompagné de dessins et de cartes (Paris, A. René et Cie, 1847, 2 volumes). Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 26 octobre 1847, mais n’est formellement reçu que le 22 mars 1849, alors qu’il habite Arras.

Cette même année, il s’embarque à nouveau sur un navire faisant la traite de l’huile de palme sur la côte occidentale d’Afrique. Pris de fièvre en Guinée, il remonte à bord mais son s’état s’aggravant, il meurt le 30 mai 1850, face au cap Lahou, une colonie française de la Côte-d’Ivoire. Son corps est immergé.

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