Ch'lanchron - Manu Guerville N° 146 - Florent Ch'tchot sapin 2016 - sapin - C54* E

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Descriptif

Florent, ch’tchot sapin : ch’est pour « tous chés nasus d’ichi » !

Quand Manu Guerville a écrit la première mouture de son conte, à la toute fin du vingtième siècle, il avait pris sa plume française. Mais l’encre accrochait difficilement le papier, et les mots picards se « glinchaient » entre les lignes. Qu’à cela ne tienne, quand il a repris son texte en 2015 en vue d’une édition, Manu a opté pour réaliser deux versions.
L’une, en français, allait être publiée à compte d’auteur sous le titre « Florent, le petit sapin ». Le livre est sorti en décembre 2015, et il est destiné à une lecture familiale et ludique. Le livre est distribué par l’association ArtScène dont Manu Guerville est l’un des fondateurs (voir modalités ci-contre, en colonne de gauche).
La seconde version serait toute picarde et confiée pour relecture attentive à l’équipe de Ch’Lanchron pour autoriser, au-delà du plaisir du conte, une lecture pédagogique.

Florent dans une bibliothèque verte
Dédié « À tous chés nasus d’ichi » la version picarde du conte affiche d’emblée le projet de Manu Guerville : réaliser un texte picard de qualité destiné à tous les enfants pour leur apprendre du picard. Suivre Florent c’est pénétrer dans la forêt, rencontrer quelques arbres vénérables, chêne ou résineux centenaires, c’est s’offusquer du comportement de visiteurs du dimanche peu scrupuleux de la propreté des lieux, c’est s’amuser à de nouveaux jeux de cache-cache…

Ce voyage où le « tchot » sapin nous prend par la main prend une saveur toute particulière grâce à la richesse et la diversité du vocabulaire utilisé. Manu a demandé à Jean-Luc Vigneux de relire et de reprendre son manuscrit pour que le texte soit écrit avec méticulosité et harmonie. Tant dans le respect de la langue picarde que dans la fidélité au récit initial.
Les deux compères ont alors peaufiné un récit légèrement remanié. Au fil des échanges et des conversations, est arrivée une question sentimentale : « Et si Florent tombait amoureux ? » De là, a été envisagée une fin encore plus optimiste et heureuse à la version picarde du conte. Nous ne dévoilerons pas les secrets d’alcôve, mais sachez que Caroline, une jeune « hétresse » pleine de charme (l’essence de l’arbre joue un certain rôle, puisque le picard nomme « hétresse » l’arbre que le français appelle « charme »), Caroline va tenir une place importante dans le récit.

Autre apport du conte picard, c’est celui des illustrations. L’édition en français était déjà illustrée, de la main même de Manu Guerville. Cette fois, pour différencier les deux projets, il a été convenu entre l’auteur et l’éditeur de reprendre entièrement la présentation de l’ouvrage. Puisque le public à qui est destiné le texte est jeune, il a été décidé de faire « à la manière de la Bibliothèque verte » des années 1960. Le texte serait découpé en grands chapitres, eux-mêmes illustrés de grands dessins en couleurs sous-titrés de phrases directement puisées dans le corps du conte. La tâche serait confiée à une main de maître, celle de Jean-Bernard Roussel, dessinateur de renom à qui la sensibilité picarde ne fait pas défaut.

C’est au rythme des saisons que Jean-Bernard a suivi les aventures de Florent. Derniers jours d’été avec pique-nique à l’ombre des arbres de la forêt. Automne où les glands tombent au pied du grand chêne. Hiver, quand Florent rencontre un vieillard barbu habillé de rouge. Renouveau et jonquilles venant ponctuer la mise en page. Le dessin de pastels retient l’attention et invite à une lecture douce et posée qui laisse apprécier le texte picard. Un fort lexique de plus de 150 mots ou expressions permet aux plus jeunes de retrouver le vocabulaire qui leur ferait défaut.
En moins d’une année, le projet de Manu Guerville a ainsi vu le jour, entouré de deux complices experts en picard et en dessin, comme il l’avait souhaité.

Florent, ch’tchot sapin, au-delà du chagrin

Depuis un an, l’équipe de Ch’Lanchron travaillait la version picarde du conte « Florent le petit sapin ». Manu Guerville souhaitait s’adresser aux enfants pour leur donner le goût de la lecture, le goût du picard, et le goût du respect de la nature. Ce programme ne pouvait que séduire Ch’Lanchron qui en avait fait une de ses priorités d’édition pour 2016.

Un numéro spécial était annoncé pour octobre depuis le printemps dernier. Avec Jean-Luc, le texte en picard avait été achevé en juin, avant les vacances. Jean-Bernard travaillait sur les illustrations spécialement conçues pour cette édition. Quand subitement nous avons tous appris le décès brutal de l’auteur, à la mi-août 2016. Le projet de « Florent, ch’tchot sapin » a été achevé pour que la promesse mutuelle que nous nous étions faite soit tenue dans les délais prévus.

Désormais, tous chés piots is poront lire tin live, Manu et tu resteras présent dans les bibliothèques où les enfants des activités périscolaires iront lire en français ou en picard ton conte généreux et optimiste

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