Cinq ans après Baby, Alex Baladi reprend à L’Association sa veine fantasmatique, angoissante et hallucinée. Cosy dresse, en plusieurs chapitres, une fresque muette autour d’un personnage mort vivant. Baladi excelle à mettre en scène fantasmes morbides, évocations de l’horreur, dans une pantomime ingénieuse qui n’oublie jamais l’interrogation politique.
À chaque page, Cosy démontre la virtuosité créatrice de son auteur, qui, d’une façon toujours personnelle, sait renouveler l’art de la bande dessinée sans jamais tomber dans la facilité.